Notre salon Arletty: dès le début des années 1930, Arletty est devenue une figure érotique, ce dont témoigne ce portrait de Moïse Kisling, datant de 1933. Crédits : © Moïse Kisling / ADAGP, Paris 2012 / Photo © Studio Monique Bernaz, Genève.

mercredi 5 février 2014

La poule caquette le cacatoès est un ex ministre du culte et le cactus pique.

Ah ! Cactus, je vous retrouve, je vous salue. Nous nous sommes croisés dans le labyrinthique dédale de rues de Wizzz en ville de Télérama.
Je ne sais plus trop pourquoi, mais vous m’avez trouvé affable quoique à l’étroit dans ma veste brune en velours côtelé d’homme taciturne et étriqué.
En cette fin d’après-midi, je cherche un bocal pour un poisson rouge encore frétillant mais déjà agonisant par le sang d’une encre impure injectée dans son col par ce petit bêta d’âne qu’est mon fils T.
« Expérimentons, expérimentons » me souffle t’il tous les soirs vers cette heure ci. (Dix sept heures), se clochetant d’un pied sur l’autre avec une terrible envie de faire pipi.
Mais vous à cette heure-ci, me disiez vous (voire même auparavant) qui "matiez" vous avec une telle concupiscence par le bout d’une lorgnette ?
Joe, Joe c’est plaisant à dire sempiternellement en ânonnant telle une berceuse.
Joe, vous photographiez où ; qui ou quoi, dans quel sens au Juste ?
De long en large ou de bas en haut ?...
Quelle est la photographie tirée de votre album qui vous représenterait le mieux ?
L’avez-vous sur vous ? Dans votre poche à contre cœur. Offrez la moi, je la publierai de « L’autre coté du miroir » mon autre blog :
… Vous possédez des dindons ? … Moi des rats, mille millions de rats plus les quinze autres nés ce matin dont un dans le repli de mon paletot mité.
Joe Cactus, je perds mon « self contrôl » plus fou que jamais, je fais la toupie, comme un  épouvantail désespéré dans un monde trop vaste pour moi.
De façon extravagante, j’aime le vent, les arbres nus en hiver,
Les cochons d’Inde suspendus hébétés dans leur cage cirque d’après Noel.
J’aime même les Rats, querelleurs, trempés dans de la gouache, les noirs, les jaunes, les bleus dépassants l’outremer des profondeurs océanes.
J’aime ainsi soit-il.
Cactus Joe vous êtes vous déjà baigné nu dans l’encrier bleu du pacifique ? 
Moi oui Joe, j’avais vingt cinq ans.
En plein milieu de la mer de Chine entre Sandakan et les îles Philippines.
Nous naviguions (un journaliste boulimique de guerre, une cover-girl et moi) sur dès milliers de cartouches de cigarettes de contrebande, sanglées au fond et bien au-delà du seuil limite de contenance dans un « pan-boat » sorte de pirogue à balancier.
Nommé « pan-boat » à cause du bruit de l’hélice du moteur qui faisait :
Pan, pan, pan, etc.
Et recommençait.
Cactus êtes vous souffrant vous aussi ?
Sissi est morte, vous le saviez n’est ce pas ?
Partons louer le film de sa vie
Pauvre Sissi.
Mais dites-moi épineux végétal, qu’est ce qui fait Clic !  Joe, clic dans votre imperméable ? Est-ce votre ceinture défaite ou une arme à feu portative ? Ou bien un couteau à cran d’arrêt dont l’ouverture produit un petit bruit « shlass » et un clic final celui d’avant sa morsure, d’avant l’extinction du feu intérieur.
Ne me faites pas peur Cactus !! J’ai peut être déjà quelques amis ici qui pourraient vous piquer à vif si je criais.
Violence ! Paul violence
Mais calmons nous, et dites moi autre chose Joe. Qui est la belle @
Anabella ? …
(Jardinière ?)
Vous aussi vous voulez être Roi ? …
Votre écharpe bleue vous sied si bien.
Quant à moi fatigué ce soir, déformé, je m’en vais rejoindre mon L.
Sous l’aile de l’archange Gabriel
Bonne nuit Joe de Cactaceae.

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