Moi,
Le cœur en grande fatigue
L’âme assaillie de vagues
En tristesses
Et toi môme la vingtaine
Dans l’herbe
Torse nu
Et ma bouche solitaire
Qui se fraye à l’instant
Un passage dans le vent
Comme un ventre
Désireux
A genoux je priais dieu
Fait de tant d’incertitudes.
Agrafant alors de mes dents
Ton téton.
Puis
Puis
…
Incarnate à mes lèvres
Ta blessure.
Et le crachat vif du grenat
Au sortir de ton berceau
De lumière et de pré.
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