Ils se disaient s’aimer
Pour leur douceur
Pour un visage,
Celui de l’autre
Qui n’est pas le nôtre.
Ils se disaient s’aimer
Pour le goût de leur bouche
De leur salive,
De leur sang.
Des paroles aimantes
Suintantes de douceurs
Accompagnaient
Craintives
Le murmure
Ruisselant
De leurs regards.
Puis,
Le visage de l’un se refermait
Au creux du cou de l’autre.