Les enfants, principales victimes
La pluie de bombes larguées depuis vendredi sur Alep a fait
au moins 124 morts, dont 25 dimanche, selon l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH). Parmi eux, figurent au moins 19 enfants ensevelis sous les
ruines des immeubles détruits dans les raids. Selon l'ONG Save the chidren,
près de la moitié des patients dans les hôpitaux sont des enfants. Les quelque
250.000 habitants des quartiers rebelles ne reçoivent plus d'aide de
l'extérieur depuis pratiquement deux mois et sont privés depuis samedi d'eau à
cause des bombardements, selon l'Unicef.
Les images sont cauchemardesques :
celles de parents, nouveau-nés dans les bras, émergeant des décombres des
dernières frappes aériennes. Les camps de réfugiés aux frontières débordent, en
Jordanie comme en Turquie : la machine à fabriquer les djihadistes de demain
tourne à plein.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/09/23/syrie-un-terrible-jeu-de-dupes_5002394_3232.html#1zleBxC4pgBi3Wcx.99
Aurore de salamandre Furtive
Première lueur
Morceau du jour
Divin
Rouge sang
Dans les cils
Filtrant le matin
L’Or pur
À la source
Moi, jeté
À plat ventre
Dans
Tous les sangs
Du monde
Le mien, le tien
Le notre
Le leur
Se défier ;
Être ou ne pas être
Mourir, pleurer
En ce vif vermillon
- De rouge
Étincelant
Déchiré
Noyé dans la rosée
D’une herbe intense
Et verte
La prairie
…
Et planté en son sein
Sur ce même téton
Qui fut le tien
Amant
En son milieu
La fragrance d’un cerisier en pleurs
…
Sur ma joue
Une araignée mélancolique
Se traine
Avide
De lumière
Alors que tombent des bombes
Si loin,
Si près
De nous
A Alep
CRIER, crier,
Jusqu’à en vomir
Ou
Se faire hara-kiri
Là,
En dessous du nombril.
Ultime découpage
Du ventre
Prenez, prenez-moi
Ivre
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