Notre salon Arletty: dès le début des années 1930, Arletty est devenue une figure érotique, ce dont témoigne ce portrait de Moïse Kisling, datant de 1933. Crédits : © Moïse Kisling / ADAGP, Paris 2012 / Photo © Studio Monique Bernaz, Genève.

mardi 20 novembre 2012

Grand salon des ambassadeurs


Budget, chômage, précarité : la Seine Saint-Denis ne peut plus attendre

Modifié le 20-11-2012 à 13h05
Par Stéphane Troussel
Pdt du Conseil Général du 93
Alors que les banlieues sont - et de loin - les premières victimes de la crise, la cure d'austérité s'appliquera à toutes les collectivités locales, via la prochaine loi de finances. Intolérable pour Stéphane Troussel (PS), le président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il en appelle à la responsabilité du gouvernement.
Édité par Hélène Decommer 

Le 93 déguisé en département "riche"
 Nos banlieues subissent plus fortement que d’autres territoires de la République le chômage, la précarité et le décrochage. C'est ce que vient de rappeler le dernier rapport de l’Onzus (Observatoire national des zones urbaines sensibles).
 Mais alors que les habitants de la Seine-Saint-Denis sont de plus en plus nombreux à avoir besoin de solidarité, la capacité d’un département comme la Seine Saint-Denis pour la mettre en œuvre se tarit. Pour deux raisons :

 - D’abord depuis 2004, l’État ne compense pas l’augmentation des dépenses sociales obligatoires des départements. Cela représente plus de 170 millions à la charge du Conseil général de la Seine Saint-Denis pour la seule année 2012.

 - Pire encore, l'absurdité technocratique déguise un département comme le nôtre en un département riche. Ainsi, non seulement la Seine Saint-Denis ne bénéficie pas du fonds d’urgence d’aide aux départements en difficulté, mais doit au contraire cette année 14,3 millions d'euros au titre de la péréquation entre les départements !

Des mesures d'urgence pour le département
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