Au bord de l’eau (shui-hu-zhuan)
Cinq Dynasties :
ère de troubles et ravages !...
Un jour enfin le ciel
reparut sans nuages.
Les plantes se
couvrirent de fleurs perpétuelles,
Comme abreuvées de
pluie et de rosé nouvelle.
Le même écartement des
essieux des voitures,
L’uniformisation des
signes d’écriture,
Répandus désormais en
tous lieux, faisaient foi
Que la chine était
unifiée comme autrefois.
C’était chose commune,
par les rues et venelles,
Que de grands déploiements
de soies et de brocards,
Tandis que des
concerts, musiques, ritournelles,
Montaient des cabarets
et des pavillons. Car
Dans l’empire entier
régnait la paix parfaite
Et les jours s’écoulaient
comme des jours de fête :
Bonheur de l’indolence
et de l’oubli du temps
Parmi loriots et
fleurs d’un éternel printemps !
"Au bord de l'eau" Volume 1 traduit du chinois, présenté et annoté par Jacques
Dars
Editions Folio 1142 pages.
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