Notre salon Arletty: dès le début des années 1930, Arletty est devenue une figure érotique, ce dont témoigne ce portrait de Moïse Kisling, datant de 1933. Crédits : © Moïse Kisling / ADAGP, Paris 2012 / Photo © Studio Monique Bernaz, Genève.

dimanche 2 décembre 2012

Le nombril, chambre N° 7


Le nombril

Fameux cordon que celui du nombril ;
Je le sais sourcilleux, agacé ou expansif,
gai à se plier de rire.
Egoïste,  à se défaire d’une alliance
J’ai peu vu de nombrils

Ah ! Si
Des boutons gros, petits, moyens ; convexes comme des escargots,
Des en colimaçons, plus pressés  secrets et moins expansifs,

A ce moment-là, ta tête était rieuse, sympathique à en mourir d’amour.
Et si affectueusement brune dans des mains hagardes.

C’est beau un nombril amoureux dans la vague d’un corps amoureux.
Ce frémissement de toi sous ta peau, et sur les ailes de ta peau

Le monde est déconcertant,
Je suis déconcertant
Ton corps tout notre amour est déconcertant
Et ton nombril salé.

Sous ta peau il y a ton domaine de chaire
Avec ses écritures
Et sous mes doigts te caressant un
Moi, je.


1 commentaire:

  1. Un poème
    à quand une
    une haleine
    pour le dire
    pour l'écouter
    il faudrait qu'il soit clamé
    sa lecture
    à mes yeux fatigués
    son chant pour demain
    pas certain !!!
    Ecriture d'aujourd’hui
    emporte
    comme le ressac
    dans les très fonds
    Poème "nombril"
    pas si facile,
    laissant entendre
    même si l'on ne comprend
    pas la fin
    que l'amour de l'autre
    n'est souvent que prétexte
    à calmer sa propre faim.

    n'oubliez pas
    commentaire ici sans prétention
    seule l'envie de saisir la balle au bond,
    jouer, sourires échangés.

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