Fol l’épi de blé
la graminée, la fleur bleue
et ces tranches de citrons
posés sur ta poitrine.
Tu t'es bruni à courir dans la prairie
les pieds meurtris par la broussaille
ardent,
vif,
indompté
brusque.
Là dans l'herbe si verte
donne un coup fatal
puisque le rouge
sied si bien
aux herbes endeuillées.
Froid couteau
amulette pour un mort
mélancolie chaude de chaux vives.
la blessure (une nouvelle fois) mortelle
est d’un rouge cerise
comme la segmentation
du fruit
poisseuse aux doigts.
Meurtrissure anoblie
par l’éclat du métal
en un geste amical
à l’ombre ambrée de ton visage
sang et or
celui de tes cheveux.
Je ne savais rien de tes humeurs assassines
ni de tes yeux verts olive
dans l’esquisse bleutée des chênes lièges.
La poussière andalouse est sanguine
et l’accolade trop vive
comme un soleil brisé de milles lunes.
Je me repais de ta force
et du froid glacial qui entame mes veines.
La cannelle de ton sein
à mes lèvres troublées
adoucie ma douleur.
Achève en hôte enfin
ton geste salvateur
et le jasmin demain couronnera
ta pensée
au verdict sombre et froid
d’un juge pour nos peines.
Mais le souvenir est vif
de toi, tout simplement
courant dans la prairie
irrésistible
jusqu’à ton coup porté.
Cet écrit est de vous ?
RépondreSupprimerJe n'en doute pas
je vous en prie
procurer vous ce qui suis
et vous en lirez jusqu'à la page 19
des poèmes qui vous ressemblent
Poésie INCERTAIN
REGARD
De la résistance au monde… à la confrontation à soi
Numéro SEPT - Juin 2013
Dépêchez vous d'envoyer balader
vos chaînes, votre écrit encore une fois
démontre à tous que
vous avez mieux à faire, Non !!!
Cet écrit est de vous ?
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Je vous en prie
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Numéro SEPT - Juin 2013