Notre salon Arletty: dès le début des années 1930, Arletty est devenue une figure érotique, ce dont témoigne ce portrait de Moïse Kisling, datant de 1933. Crédits : © Moïse Kisling / ADAGP, Paris 2012 / Photo © Studio Monique Bernaz, Genève.

jeudi 14 mars 2013

Aussi pauvre soit-il,

le sage apparaît plus riche que tout autre.
Il n’est jamais véritablement démuni puisqu’il ne manque de rien, puisqu’il a tout à sa disposition, puisqu’il est citoyen du monde, puisqu’il est libre de ses mouvements, puisqu’il maîtrise autant son corps que son âme et qu’il est, d’une manière ou dune autre, devenu une partie de la nature, une parcelle de l’Univers, un grain du cosmos. Bref, le sage, qui parait s’être privé de tout, est pourvu de tout. Devenu zéro, il possède l’infini.
Reste à tenter de saisir ce que peuvent signifier des expressions comme « se priver de tout » ou « devenir zéro ». Faut-il les prendre au pied de la lettre ?

Roger-Pol Droit : Les Héros de la sagesse aux éditions Flammarion.
Coût 9€.


2 commentaires:

  1. * Aussi pauvre soit-il !

    QUI ?

    Job, François "le St d'Assise",
    ou encore l'homme au bonnet de laine rouge
    qui depuis 20 ans passe sous mes fenêtres en fin de matinée,le dimanche, poussant caddy ou encore vieille poussette contenant toute sa vie, lentement à petits pas, ne s'arrêtant que
    quelques instants pour reprendre respiration.

    où va--t-il ! que fait-il ! pourquoi vivre ainsi ! à quoi bon !
    ni pétard, ni l'acool, ni la folie ne semble avoir raison de lui
    pas d'idées noires poussant au suicide
    en voilà une énigme !
    on ne voit jamais près de l'église
    pas d'animal de compagnie
    seul,
    coiffé du ciel en guise de chapeau
    pour les jours de grand beau
    ou encore sous d'autres caprices météorologiques,courbé, frigorifié
    il continue à marcher !

    Mais de quoi parlions nous !!!

    RépondreSupprimer
  2. * Aussi pauvre soit-il !

    QUI ?

    Job, François "le St d'Assise",
    ou encore l'homme au bonnet de laine rouge
    qui depuis 20 ans passe sous mes fenêtres en fin de matinée, le dimanche, poussant caddy ou encore vieille poussette contenant toute sa vie, lentement à petits pas, ne s'arrêtant que
    quelques instants pour reprendre respiration.

    Où va--t-il ! que fait-il ! Pourquoi vivre ainsi ! À quoi bon !
    Ni pétard, ni l'acool, ni la folie ne semblent avoir raison de lui
    pas d'idées noires poussant au suicide
    en voilà une énigme !
    on ne le voit jamais près de l'église
    pas d'animal de compagnie
    seul,
    coiffé du ciel en guise de chapeau
    pour les jours de grand beau
    ou encore sous d'autres caprices météorologiques, courbé, frigorifié
    il continue à marcher !

    Mais de quoi parlions-nous !!!

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