Inauguré en juin 1903, cet hôtel de 359 chambres (dont dix neuf sont offertes aux indigents) plus une suite "Françoise Sagan" fut revisité par les architectes en 1920 dans un style « Art déco ». Il est situé au cœur même de la ville dans un cadre reposant et magnifique bordé de jardins.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU-8sng0ZX5nU-ML23uNtH-T60BBwRwKlWodFPJlGOcvBZq9SRC3Ud5foWWQZe33XbmHFTqxwn4kRce2QaNQm0MOv5mtQWlrKLOvp8DGDG0ZDAX5317tcoXigvK4peZBHSQjdhNWrv1yM/s1600/Arletty.jpg)
Notre salon Arletty: dès le début des années 1930, Arletty est devenue une figure érotique, ce dont témoigne ce portrait de Moïse Kisling, datant de 1933. Crédits : © Moïse Kisling / ADAGP, Paris 2012 / Photo © Studio Monique Bernaz, Genève.
mercredi 26 février 2014
mardi 25 février 2014
...
« Et le Barde se tut. Et, sur la hauteur noire,
L’Esprit du vent poussa comme un cri de victoire ;
Et la foule agitant les haches, les penn-baz*
Et les glaives, ainsi qu’à l’heure des combats,
Ivre du souvenir et toute hérissée,
Salua les splendeurs de sa gloire passée.
Et les Dieux se levaient, tordant du fond des cieux
Leurs bras géants, avec des flammes dans les yeux,
De leurs cheveux épars balayant les nuages ? »
(Le massacre de Mona, p.124).
Charles Baudelaire
* Gourdin
lundi 24 février 2014
Poèmes dans le sang.
« Quiconque boit au calice des prouesses épiques
Sent résonner en lui l’antique mélopée
Du chant gracieux des muses et des gestes mythiques
Qui érigent en héros l’acier des épopées »
Herman Melville
(Par Matthieu Roger)
« Or, voici que j’ai vu le monde, comme un pré
Immense, qui grouillait sous ce soleil pourpré,
Plein d’hommes portant heaume et cotte d’acier, lance,
Masse d’armes et glaive, engins de violence
Avec loques d’orgueil, bannières et pennons
Où le Diable inscrivait leur lignée et leurs noms. » (p.
338).
POÈMES BARBARES, de Leconte de Lisle
Éditions Slatkine, 1981 (réimpression de l’édition de Paris
de 1928)
vendredi 21 février 2014
mercredi 19 février 2014
samedi 15 février 2014
Le doigt tendu vers une étoile
A Rabah
Le doigt tendu vers une étoile
L’autre main repose sur ton flanc
Je ressens comme le vent
La palpitation de ta chair.
Par un vœu
Mon regard
Plein
De comètes
Argentées
Se penche
Attendri
Sur ton visage.
J’écarte doucement
La mémoire
De ceux qui dans la nuit
Bergers,
Pourraient
Nous reconnaitre.
Je ne veux pas
Que ce signe
Entre nous
Soit connu de tous.
Un grand calme envahi
Le cours de l’eau.
Nous sommes presque nus
Abandonnés l’un à l’autre
Transportés
Vers quelles rives ?
Pourrions-nous
Par tendresse
Renoncer
À l’instant
Aux choses de ce monde ?
Le regard converti
À tant de compassions ?
Tout à coup le jour
Et dans ce nouveau jour
L’aurore
Comme un feu
A nos âmes dévêtues.
vendredi 14 février 2014
Héro et Léandre
Héro et Léandre (en grec ancien Ήρώ καὶ Λέανδρος / Hêrố kaì
Léandros) sont un couple d'amoureux de la mythologie grecque.
Héro est prêtresse d'Aphrodite à Sestos (sur la rive
européenne de l'Hellespont), tandis que Léandre habite à Abydos, sur la rive
asiatique. Toutes les nuits, Léandre traverse le détroit à la nage guidé par
une lampe qu'Héro allume en haut de la tour où elle vit. Mais lors d'un orage,
la lampe s'éteint et Léandre s'égare dans les ténèbres. Lorsque la mer rejette
son corps le lendemain, Héro se suicide en se jetant du haut de sa tour.
« Le calme enfin renaît, ramené par l’aurore ;
Héro n’aperçoit pas cet amant qu’elle adore ;
Elle parcourt des yeux le vaste dos des mers,
Et roule dans son cœur mille soupçons divers.
Peut-être qu’égaré dans sa course inutile,
De l’abri d’un rocher il s’est fait un asile ?
Peut-être encore… ? Ô ciel ! Sanglant, défiguré,
Aux pieds de sa prison, par les rocs déchirés,
Elle voit… Quel aspect ! De douleur transportée,
Aussitôt de la tour Héro, précipitée,
Sur le corps d’un amant rend le dernier soupir,
Et même le trépas ne peut les désunir. »
mardi 11 février 2014
Un, deux, trois, je t’aime.
Sur les affiches, au
milieu d’images en désordre représentant divers objets tels que bouteilles,
chevelures, canards, locomotives, etc., on lit ces mots tracés en tous sens, à
la main :
- prenez la scène du bon côté !
-buvez mes paroles !
- affaiblis, reprenez des forces !
Vivez si m’en croyez !
On peut également
prendre ça et là des pancartes bleues sur lesquelles sont écrits en blanc des
noms de stations de métro ou des directions imaginaires ; exemple :
- direction Clichy-Vincennes :
Changer à Marbeuf-Saupiquet…
- Sèvre-Palmyre
Bonaparte-Dupanloup
-Wagram-Trafalgar
- Saint-Michel-Voltaire
- Panthéon-Dufayel
Etc., etc.
Quai d’une station de
métro
Arrivent lui et elle.
Ils se tiennent par la main, et avancent presque en dansant. Ils vont et
viennent une ou deux fois ainsi, puis disparaissent en souriant
Lui, sur un rythme de
valse.
Un, deux, trois, amour.
Elle, même jeu.
Un, deux, trois, séjour.
Lui
Un, deux, trois, Adour.
Elle
Un, deux, trois toujours.
Lui
Un, deux, trois, ficelle.
Elle
Un, deux, trois, plaisir.
Lui
Un, deux, trois, nacelle.
Elle
Un, deux, trois, partir.
Lui
Un, deux, trois, je t’aime.
Elle
Un, deux, trois, balance.
Lui
Un, deux, trois, quand même.
Elle
Quatre, cinq, six, constance.
Lui
Un, deux, trois, rivière.
Elle
Un, deux, trois, content.
Lui
Trois, cinq, sept, mystère.
Elle
Un, deux, trois, longtemps.
Lui
Un, deux, t rois, amour.
Elle
Un, deux, trois, toujours.
Lui
Un, deux, trois, toujours.
Ils s’en vont.
Théâtre FOLIO Junior
« Les amants du métro »
De Jean Tardieu
Coût 5€
mercredi 5 février 2014
La poule caquette le cacatoès est un ex ministre du culte et le cactus pique.
Ah !
Cactus, je vous retrouve, je vous salue. Nous nous sommes croisés dans le
labyrinthique dédale de rues de Wizzz en ville de Télérama.
Je ne sais
plus trop pourquoi, mais vous m’avez trouvé affable quoique à l’étroit dans ma
veste brune en velours côtelé d’homme taciturne et étriqué.
En cette fin
d’après-midi, je cherche un bocal pour un poisson rouge encore frétillant mais
déjà agonisant par le sang d’une encre impure injectée dans son col par ce
petit bêta d’âne qu’est mon fils T.
« Expérimentons,
expérimentons » me souffle t’il tous les soirs vers cette heure ci. (Dix
sept heures), se clochetant d’un pied sur l’autre avec une terrible envie de
faire pipi.
Mais vous à
cette heure-ci, me disiez vous (voire même auparavant) qui "matiez" vous
avec une telle concupiscence par le bout d’une lorgnette ?
Joe, Joe
c’est plaisant à dire sempiternellement en ânonnant telle une berceuse.
Joe, vous photographiez
où ; qui ou quoi, dans quel sens au Juste ?
De long en
large ou de bas en haut ?...
Quelle est
la photographie tirée de votre album qui vous représenterait le mieux ?
L’avez-vous
sur vous ? Dans votre poche à contre cœur. Offrez la moi, je la publierai
de « L’autre coté du miroir » mon autre blog :
… Vous
possédez des dindons ? … Moi des rats, mille millions de rats plus
les quinze autres nés ce matin dont un dans le repli de mon paletot mité.
Joe Cactus,
je perds mon « self contrôl » plus fou que jamais, je fais la toupie,
comme un épouvantail désespéré dans un
monde trop vaste pour moi.
De façon
extravagante, j’aime le vent, les arbres nus en hiver,
Les cochons
d’Inde suspendus hébétés dans leur cage cirque d’après Noel.
J’aime même
les Rats, querelleurs, trempés dans de la gouache, les noirs, les jaunes, les
bleus dépassants l’outremer des profondeurs océanes.
…
…
J’aime ainsi
soit-il.
Cactus Joe
vous êtes vous déjà baigné nu dans l’encrier bleu du
pacifique ?
Moi oui Joe,
j’avais vingt cinq ans.
En plein
milieu de la mer de Chine entre Sandakan et les îles Philippines.
Nous
naviguions (un journaliste boulimique de guerre, une cover-girl et moi) sur dès
milliers de cartouches de cigarettes de contrebande, sanglées au fond et bien au-delà
du seuil limite de contenance dans un « pan-boat » sorte de pirogue à
balancier.
Nommé
« pan-boat » à cause du bruit de l’hélice du moteur qui
faisait :
Pan, pan, pan, etc.
Et recommençait.
Cactus êtes
vous souffrant vous aussi ?
…
Sissi est morte, vous le saviez n’est
ce pas ?
Partons
louer le film de sa vie
Pauvre
Sissi.
…
Mais dites-moi
épineux végétal, qu’est ce qui fait Clic ! Joe, clic dans votre imperméable ?
Est-ce votre ceinture défaite ou une arme à feu portative ? Ou bien un
couteau à cran d’arrêt dont l’ouverture produit un petit bruit
« shlass » et un clic final celui d’avant sa morsure, d’avant
l’extinction du feu intérieur.
Ne me faites
pas peur Cactus !! J’ai peut être déjà quelques amis ici qui pourraient
vous piquer à vif si je criais.
Violence ! Paul violence…
Mais calmons
nous, et dites moi autre chose Joe. Qui est la belle @…
Anabella ?
…
(Jardinière ?)
Vous aussi
vous voulez être Roi ? …
Votre
écharpe bleue vous sied si bien.
Quant à moi
fatigué ce soir, déformé, je m’en vais rejoindre mon L.
Sous l’aile
de l’archange Gabriel
Bonne nuit Joe de Cactaceae.
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