Ah !
Cactus, je vous retrouve, je vous salue. Nous nous sommes croisés dans le
labyrinthique dédale de rues de Wizzz en ville de Télérama.
Je ne sais
plus trop pourquoi, mais vous m’avez trouvé affable quoique à l’étroit dans ma
veste brune en velours côtelé d’homme taciturne et étriqué.
En cette fin
d’après-midi, je cherche un bocal pour un poisson rouge encore frétillant mais
déjà agonisant par le sang d’une encre impure injectée dans son col par ce
petit bêta d’âne qu’est mon fils T.
« Expérimentons,
expérimentons » me souffle t’il tous les soirs vers cette heure ci. (Dix
sept heures), se clochetant d’un pied sur l’autre avec une terrible envie de
faire pipi.
Mais vous à
cette heure-ci, me disiez vous (voire même auparavant) qui "matiez" vous
avec une telle concupiscence par le bout d’une lorgnette ?
Joe, Joe
c’est plaisant à dire sempiternellement en ânonnant telle une berceuse.
Joe, vous photographiez
où ; qui ou quoi, dans quel sens au Juste ?
De long en
large ou de bas en haut ?...
Quelle est
la photographie tirée de votre album qui vous représenterait le mieux ?
L’avez-vous
sur vous ? Dans votre poche à contre cœur. Offrez la moi, je la publierai
de « L’autre coté du miroir » mon autre blog :
… Vous
possédez des dindons ? … Moi des rats, mille millions de rats plus
les quinze autres nés ce matin dont un dans le repli de mon paletot mité.
Joe Cactus,
je perds mon « self contrôl » plus fou que jamais, je fais la toupie,
comme un épouvantail désespéré dans un
monde trop vaste pour moi.
De façon
extravagante, j’aime le vent, les arbres nus en hiver,
Les cochons
d’Inde suspendus hébétés dans leur cage cirque d’après Noel.
J’aime même
les Rats, querelleurs, trempés dans de la gouache, les noirs, les jaunes, les
bleus dépassants l’outremer des profondeurs océanes.
…
…
J’aime ainsi
soit-il.
Cactus Joe
vous êtes vous déjà baigné nu dans l’encrier bleu du
pacifique ?
Moi oui Joe,
j’avais vingt cinq ans.
En plein
milieu de la mer de Chine entre Sandakan et les îles Philippines.
Nous
naviguions (un journaliste boulimique de guerre, une cover-girl et moi) sur dès
milliers de cartouches de cigarettes de contrebande, sanglées au fond et bien au-delà
du seuil limite de contenance dans un « pan-boat » sorte de pirogue à
balancier.
Nommé
« pan-boat » à cause du bruit de l’hélice du moteur qui
faisait :
Pan, pan, pan, etc.
Et recommençait.
Cactus êtes
vous souffrant vous aussi ?
…
Sissi est morte, vous le saviez n’est
ce pas ?
Partons
louer le film de sa vie
Pauvre
Sissi.
…
Mais dites-moi
épineux végétal, qu’est ce qui fait Clic ! Joe, clic dans votre imperméable ?
Est-ce votre ceinture défaite ou une arme à feu portative ? Ou bien un
couteau à cran d’arrêt dont l’ouverture produit un petit bruit
« shlass » et un clic final celui d’avant sa morsure, d’avant
l’extinction du feu intérieur.
Ne me faites
pas peur Cactus !! J’ai peut être déjà quelques amis ici qui pourraient
vous piquer à vif si je criais.
Violence ! Paul violence…
Mais calmons
nous, et dites moi autre chose Joe. Qui est la belle @…
Anabella ?
…
(Jardinière ?)
Vous aussi
vous voulez être Roi ? …
Votre
écharpe bleue vous sied si bien.
Quant à moi
fatigué ce soir, déformé, je m’en vais rejoindre mon L.
Sous l’aile
de l’archange Gabriel
Bonne nuit Joe de Cactaceae.
Essai
RépondreSupprimerTrès intéressant
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