Alfred de Musset.
Je m’en retourne vers vous
Essayant de faire le chemin contraire
Mais
Impossible
Un cadenas de peurs nous lie
Tenant prisonnier
Ce qui reste d’humanité en nous
Dans ton corps
Migrant
C’est le nôtre qui marche
À reculons
Soulevant la poussière
De nos débris
De quelles eaux,
De quels pains
Manquez-vous ?
…
Goût noir d’un baiser sur tes lèvres meurtries
Décadence
Et pour demain
L’annonce d’un châtiment
Qui Submergerait l’Europe
(Sauf peut-être pour l’Allemagne
Pardonnée)
Des milliers de torses meurtris
Des poitrines,
Marchent en avant
Couronnées de leur unité
De leurs identités
Ô dernier souffle amoureux
Dis-moi des mots
Etrangers
Affligée
Et moi mélancolique,
Ce matin,
La nuit se Clôt
Irrémédiablement
Devant et derrière nous
Encerclés
Par des murs
Honteux.
Demeure vivant
Puisque nous mourrons.
Un chant se fractionne
Sur tes lèvres
Et j’en vacille d’émoi
Je voudrais mes yeux
Posés sur tes mains
Avant ce mois de
Novembre.
Demain,
Il sera trop tard
…
Les jours seront extravagants
Et leurs nuits
Cinglantes et pleines de rages
Pour cause d’abandon
Enfin le silence
Chaque guerre se fait
Contre un merle
Blanc.
Dégénérés faquins
Nous en jouons.
Ici la paresse de l’âme
Engendre l’humiliation.
à vos mots
RépondreSupprimeril manque la voix
essayez
Bonjour, je vais m'y essayer. Bonne journée à vous
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SupprimerPardon, puis non, ce serait trop me faire plaisir.
RépondreSupprimerLisez plutôt encore une fois. L'heure est grave, très grave
Trop grave pour orner le présent.
(Croyez moi, les mots étaient enregistrés pour vous faire plaisir). Mais la séduction est parfois flagornerie.