Frappe ! Frappe ! Frappe
Plus fort !
Encore !
Contre le mur
Frappe.
Je pleurs
Mon front saigne
Frappe, frappe
Une goutte de sang
Une larme
Un sanglot
Dans l’espace silencieux,
Anonyme.
Et cette larme acide pleine d’amertume
Pour seule amante de mes yeux.
Frappe, frappe, frappe !
Je suis mouillé de larmes
Et ce sang encore tout ce sang
Qui s’écoule de mon nez ; de ma bouche de mon front.
Dans une gorge qui se plaint
Frappe.
Je vomis
Ils ont enfermé mes mains et mes bras
Dans le béton
Coulé mes mains dans du béton.
Mes mains
Comme des colombes
Pour des caresses
Comme une offrande
Et mes bras
Pour mille étreintes.
Personne ne m'a frappé.
…
Mais ils ont enfermé mes mains et mes bras
Comme on musèle la voix
Pour ne plus m'entendre dire
Je t’aime.
Ainsi Je suis défait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire